Ménopause

C’est un tournant majeur dans la vie d’une femme. C’est la phase qui marque la fin des périodes menstruelles, la fin de la fertilité et qui peut donner aux femmes une nouvelle aisance dans la vie, libérées des contraintes de la contraception et des règles.

Cependant en Occident, la ménopause est vécue par beaucoup de façon dévalorisante, stressante, angoissante, d’où la difficulté de maintenir un bon équilibre interne, physique et émotionnel durant cette période charnière…d’autant qu’ elle est habituellement accompagnée d’une série de symptômes physiques et émotionnels inconfortables :

Bouffées de chaleur, sueurs, stress/irritabilité, sécheresse et  irritations vaginales, insomnies, manque de vitalité, changement de texture des cheveux/de la peau, douleurs musculaires et/ou articulaires et tant d’autres…

Alors en quoi la sophrologie peut-elle être le remède miracle à tous ces inconforts de la ménopause ?

En quoi la sophrologie peut-elle être le remède miracle à tous ces inconforts de la ménopause ?

En tant que méthode psychocorporelle, la Sophrologie va chercher l’équilibre et l’ harmonie  « corps et mental » .

SUR LE PLAN PHYSIQUE et ÉMOTIONNEL :

La ménopause est un phénomène physiologique aussi naturel que la naissance, la puberté et les menstruations. Elle correspond  à la cessation de l’activité des ovaires chez la femme, caractérisée notamment par l’arrêt définitif de la menstruation, impactant ainsi l’équilibre biologique et psychologique de la femme.

De multiples facteurs affectent la façon de vivre la ménopause. Comme nous l’avons vu précédemment, les valeurs, les idées préconçues, les normes sociales de même que les attentes de la société à l’égard des femmes influencent leurs sentiments et leurs croyances.

En Inde, chez les Rajputs la ménopause est considérée comme un évènement positif car les femmes sont exclues en grande partie du lien social dans la période des règles. Mais lors de la ménopause, elles peuvent rejoindre les hommes dans les assemblées de village et participer aux décisions communes.

Pour les Sikhs, la fin des règles signifie la cessation d’une situation d’impureté, le passage à la ménopause représente le nettoyage final de leur vie et les rend à nouveau pure.

En Occident la valorisation de la femme dépend de sa fécondité et de son attrait sexuel. Ses fonctions féminines étant biologiquement déterminées, d’un point vue social, le passage de la ménopause cause à la femme des dégâts physiques et émotionnels.

Certaines sont fragilisées par cette transformation de l’enveloppe corporelle et se confrontent avec difficulté au regard d’autrui.

Le pouvoir de séduction peut alors être remis en question. De plus les pressions sociales pour demeurer jeunes et belles s’exercent avec force sur les femmes.

Dans un tel contexte, accepter son corps, le voir se transformer et montrer des signes de vieillissements peuvent s’avérer difficile.

Difficile pour certaines femmes de conserver une image positive d’elles-mêmes. Ce qui va développer des attitudes négatives envers la ménopause, une étape de la vie marquant le début de la vieillesse pour un grand nombre d’entre elles.

La sophrologie va permettre aux femmes de vivre sereinement ces changements physiques, et de se réconcilier avec leur corps en se le réappropriant, portant sur lui un regard nouveau.

Il s’agit de  prendre conscience de son schéma corporel, de la représentation que nous avons de nous-même.

De séance en séance, les femmes vont apprendre à percevoir, écouter leur corps et ses ressentis comme si c’était la première fois, sans jugement et sans analyse.

C’est partir à la découverte de Soi-même, se recentrer sur ce qui est bien pour Soi, se reconnecter à ses ressources intérieures, à ce qui  est essentiel pour Soi-même et à ses valeurs existentielles.

Partir à la conquête de son corps, c’est aussi partir à la conquête de son esprit.

L’image de soi, la confiance de Soi, l’estime de Soi, l’acceptation de Soi  seront (ré)activées ou renforcées au cours des  visualisations positives ou sophronisation.

C’est en ça  que la sophrologie favorise la prise de conscience du corps et contribue  à l’épanouissement de l’ esprit.

SUR LE PLAN SEXUEL/INTIME :

IL ne faut pas nier que les représentations omniprésentes de corps jeunes et sveltes comme critères de beauté et de désidérabilité mettent à l’épreuve l’image que chaque femme développe et possède d’elle-même.

S’il est vrai que pour plusieurs femmes se sentir désirées et désirables les aide à vivre plus positivement leur sexualité, il importe de déconstruire la croyance qu’un corps vieillissant est non désirable.

Le charme, la tendresse et la sensualité ne contribuent-ils pas aussi au désir et à la beauté de chacune ?

Enfin, avec l’âge, il y a un ralentissement des réactions sexuelles tant chez les femmes que chez l’homme. Ces changements physiologiques sont normaux et n’indiquent pas la fin du désir sexuel.

Cette nouvelle réalité peut être l’occasion pour les femmes de réviser certaines de leurs attentes ou de leur pratiques.

Pour agir sur la libido proprement dite, la sophrologie pourra être une aide précieuse dans son rapport au corps, la gestion des émotions et à l’acceptation de soi.

Sachez aussi que la ménopause s’accompagne d’une baisse de la production des hormones sexuelles, ce qui provoque certaines modifications intimes comme la sécheresse vaginale. Je vous invite à vous rapprocher de votre médecin gynécologue qui saura vous guider, et en atténuer les effets indésirables.

ET LE SOMMEIL ?

À la ménopause, les ovaires de la femme s’arrêtent de fonctionner. La production de deux hormones s’en ressent : celle d’œstrogène chute et celle de progestérone cesse complètement. Cette évolution majeure pour la femme entraîne de profonds bouleversements physiologiques, dont l’un des plus fréquents est la dégradation du sommeil. Réveils nocturnes, sommeil léger, moins réparateur : de nombreuses femmes voient leur quotidien perturbé, alors qu’elles sont encore très actives.

La ménopause peut s’accompagner de divers symptômes susceptibles d’altérer les nuits: les bouffées de chaleur, bien sûr, mais aussi des suées nocturnes, l’anxiété, la dépression, les troubles urinaires ou sexuels, les douleurs articulaires… L’âge est aussi, en soi, un facteur d’insomnie.

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